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I'll Rise. Ben Harper : Maya Angelou est un écrivain américain fantastique. C'est aussi une merveilleuse chanteuse, une poétesse... C'est un esprit très fort. Elle est vraiment fantastique. Elle fait des choses étonnantes avec les mots. Elle a écrit des romans et des recueils de poèmes durant le milieu des années cinquante. Elle a été choisie pour écrire et réciter un poème lors de l'inauguration du Président Clinton. Quand j'ai lu le poème de Maya Angelou pour la première fois, ça a été un grand moment d'inspiration pour moi. J'ai changé un peu les mots; les poèmes ne sont pas des chansons et inversement. Le poème a un phrasé différent. Les paroles, elles, doivent coller à la musique. Je finis souvent mes concerts avec ce titre parce que cela fonctionne bien à ce moment. Cette chanson symbolise le soulèvement. Une révolte de l'esprit, une force, une compréhension. Refuser de se soumettre à qui que ce soit. Une aspiration à quelque chose de meilleur dans la vie. La plus grande des bénédictions est une bénédiction partagée par tous. C'est une chanson sur la liberté. Le 8 mai 1994, au Fillmore Theatre de San Francisco il insère pour la première fois au texte original de Maya Angelou, une phrase tirée de "Get up, stand up" : "You can fool some people sometimes, but you cannot fool all the people all the time". Ben Harper : " C'est terrifiant, mais je viens de réaliser que les Noirs étaient toujours des esclaves. Non pas des esclaves des Blancs, mais des idées reçues, des mensonges véhiculés par la télé, le cinéma, une partie de la presse. Pour beaucoup d'Américains blancs, le Noir est un être violent, méchant, aigri. Qui vole et qui se drogue. En vérité, la consommation de came touche beaucoup plus de Blancs, les gens des classes moyennes et supérieures. Les Noirs n'ont pas les moyens de se payer la poudre. Ce sont les employés de bureaux de Los Angeles et de New York qui se cament, des mecs qui roulent en Mercedes. Et ça personne n'en parle. Pas de reportage à la télé sur les petits bourgeois qui se cament, pas d'articles dans les journeaux. Tout ce dont on nous parle, c'est des gangs, des Crips, des Bloods. Comment s'étonner alors que la petite mamie du Missouri me regarde avec suspicion quand elle me croise dans la rue?" Ce morceau est sur l'album " Welcome to the cruel world". Je vous donne juste les accords de piano : Am (2 mesures), F (2 mesures), Dm (2 mesures), F (1 mesure), Am (1 mesure) et ainsi de suite. Paroles : |
You may write me down in
history |
Vous pouvez me salir aux
yeux de l'Histoire |
So you may shoot me with
your words |
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Vous pouvez bien me fusiller
avec vos mots, |
Now did you want to see
me broken Does my confidence upset
you |
Vous voudriez bien me voir
brisé,
Est-ce que mon assurance
vous dérange? |
So you may write me down
in history |
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Vous pouvez bien me salir
aux yeux de l'Histoire |
Now you may shoot me with
your words |
Vous pouvez me fusiller
avec vos mots, |